S'il n'en fallait qu'un seul ...
Je ne suis pas ce qu'il convient d'appeler un cordon bleu. Je n'en ai ni le temps, ni le talent, surtout.
J'essaie juste de mettre par écrit mes impressions, mes sensations autour de quelques recettes que j'ai envie de partager avec vous.
Ce faisant, depuis que je tiens ce blog, il est vrai que j'ai vu évoluer et ma façon de cuisiner et mon style.
Merci à vous de me porter dans ces deux exercices !
Alors, ma bibliothèque culinaire, je l'avoue sans fausse honte ... est loin d'être aussi fournie que celles que j'ai pu admirer depuis qu'Anne nous a proposé de révéler le seul, l'unique ouvrage de cuisine de notre collection.
Celui sans lequel notre tablier se sentirait bien seul ...
Difficile de renier la littéraire en moi, qui me suit et me devance jusque dans ma cuisine.
Alors, s'il n'en fallait qu'un seul, celui auquel je dois le plaisir, l'envie, le goût ...
Ce serait le Petit traité romanesque de cuisine , de Marie Rouanet ...
Parce que "l'on ne peut séparer le goût de l'odeur, le toucher de la vue, et que le bruit du couteau tranchant le chou est indissociable de la saveur acide qu'il dégage."
Parce que "notre imaginaire est le ciment de notre
sensualité et que le geste est indissociable du plaisir"
Parce que "cuisiner est une jouissance des sens et de l'esprit."
(Florence Humbert, Lire, juin 1997)
Quand le "plaisir du texte" rejoint celui de cuisiner !